Quelles leçons les avocats doivent-ils tirer de cette terrible crise du COVID-19 qui à coup sûr tuera plus de cabinets que de membres de leur profession ?
Jamais le dicton "Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade" n’aura été plus aisément vérifiable.
En effet, la crise du COVID-19 est survenue au moment où la profession était économiquement affaiblie par un long mouvement de grève déclenché en réaction au projet gouvernemental de réforme des retraites, qui a laissé exsangues les plus fragiles, ceux qui dépendent pour leurs revenus non d’une clientèle mais d’un secteur assisté, celui de l’aide juridictionnelle, c’est-à-dire en fait de l’Etat.